Le lâcher-prise du jour....

:-)

Je m'aperçois que je lâche prise quand je suis en accord avec moi même, que je ne m'énerve pas ou que je ne stresse pas pour : rien... c'est à dire pour aucun résultat au final... que c'est ok, que je suis détendue, que j'arrive à bosser, que j'ai plein d'idées, d"envies, d'énergie et pour tout ça j'accepte d'être moi même, raccord, congruente, droite dans mes bottes et fière de moi, bon ben en ce moment j'ai plein de boulots et de choses à gérer, et plein de tristesse de voir ma mère couler mais je suis bien... et voilà comment  je me suis aperçue que j'avais lâcher prise (voir plus haut), c'est reposant (même pas besoin du canapé du coup !) et ça donne une pêche d'enfer, donc pour résumer, en gros je ne décide pas d'accepter ou de lâcher prise mais je me mets raccord avec moi et toutes mes émotions..

Et maintenant comme Izabelle je lâche prise sur le fait d'être comprise ou pas... et ça c'est le plus fort et le plus puissant des lâchers prise pour moi qui suis prof, mais je me soigne :-))) !!!! Eh oui.... la vie continue et les émotions et pensées des autres aussi et c'est bien !

Bisous à tous et toutes !

Je me retrouve dans ce que tu dis, Mavo. Moi aussi, plus je suis mal à l'intérieur, et plus j'essaie de contrôler l'extérieur. Mon salon n'est jamais si bien rangé que quand je suis au bord de l'implosion, et il parait aussi que je deviens tyrannique avec mes proches. Mais heureusement, ce n'est pas si souvent que cela à présent.

Faire "bien", ou même faire les choses parfaitement, j'ai toujours essayé de le faire. Avec pas mal de succés, mais au prix d'une tension intérieure qui peut être insupportable. Alors le "lâcher prise" m'apporte un certain soulagement (genre j'ai lâché, je n'ai pas fait ce que le perfectionnisme me poussait à faire, et le ciel ne m'est pas tombé sur la tête), plus de calme, mais je n'y arrive que quand je suis à peu près en équilibre. Quand la tenson remonte, mes compulsions, et mon perfectionnisme reviennent de plus belle.

Alors effectivement, dans ce que tu dis, il y a peut être une réflexion à mener pour déméler la culpabilité du lâcher prise. La nature humaine, c'est tellement complexe! Bonne journée, et surtout, pense à te faire du bien le plus possible!

A plus tard...

Hello à toutes,

Pas de lâcher prise ces derniers jours ... du moins pas identifié comme tel. Pas de moment, où j'ai senti aller contre ma nature pour me ... libérer :))

Alors Bliss, Noellie, Fadinarde et tutti, bravo pour le lâcher prise face aux objets qui ont dégagé de chez vous. Ayant eu une phase Dominique Loreau y a 2-3 ans, j'avais lu L'art de la simplicité ... bon, comme j'avais été en même temps victime de mon perfectionnisme du coup, j'l'avais lu de bout en bout et tenté d'appliquer tous les principes évoqués ... même ceux où il fallait se lever aux aurores (j'avais écrit "horreurs", c'est dire :)) pour astiquer la maison et la plonger dans une ambiance feng-shui ... enfin, pour celles qui connaissent j'exagère à peine, mais c vrai que finalement plutôt que simplifier ma vie ça l'avait un brin compliquée. Mais si on se cantonne aux idées du désencombrement, aux motivations qui nous font garder des objets ... bref, ça m'a permis de jeter, jeter, jeter beauuuuucoup de choses qui ne m'ont jamais manqué. Beaucoup de cours de fac, beaucoup d'objets souvenirs qui s'apparentaient à des cadeaux de la tirette hihi, des photos très râtées, des correspondances de gens que je ne verrai plus ... des boîtes moches, des ustensiles inutiles, des fringues que même si je re-rentrais dedans un jour, j'les porterais pas, des habits en parfait état mais qui ne me mettent pas en valeur. C'est vraiment en lisant l'art de la simplicité que j'ai adopté l'idée d'avoir moins de pièces dans mon armoire (qui était envahie de fringues mettables mais avachies, passées, ...) mais que des habits dans lesquels on pouvait sauter dedans en étant sûres d'être impecc'. Et ça a tout changé dans la façon d'accepter mon physique. Et pour ce qui est des objets, ça a fait émerger à ma conscience la motivation cachée derrière ma difficulté à jeter 3 polys de médecine (étude que j'ai abandonnée en fin de 1ère année) et beaucoup de livres que je n'ai pas aimés ou que j'ai aimés mais ne relirai pas ... D. Loreau pointe du doigt le fait que ces signes extérieurs de connaissance pour certains sont valorisants, je me souviens de l'exemple qu'elle donne des bibliothèques de salon qui croulent de beaux ouvrages comme pour signifier aux invités "chez quel érudit" ils mettaient les pieds. Non de non ... ma vanité en a pris un p'tit coup !!! ouch.

OUh la la  ... j'ai dérivé là. Désolée ... j'espère que ça aura fait un peu avancer le schmililiblik.

Fadinarde > la fille avec le nouveau chéri c'est moi, moi, moi et moi ; Loli 4M :) Ah mais effectivement, vu les exemples que tu donnes, je vois que tu es faite du même bois que moi. Et clairement, la spontanéité dans les discussions, une conversation qui suit son flot et on est en confiance, ok on peut être spontané ... mais être partante pour une invit' de dernière seconde, comme ça ... je ne sais pas faire. Et qd j'y pense, je me dis que c'est encore un manque d'assurance / une envie d'être au top de ma part qui me retiennent. Je ne sais pas si les "non-spontanées" entendent des fois les pensées automatiques qui font refuser des plans de dernière minute pourtant tentants. Mais par exemple : s'il s'agit d'un verre après le boulot, je vais penser à est-ce que j'ai les bonnes chaussures, à quelle heure je me lève demain, ... tout plein d'idées idiotes puisque j'n'ai aucun problème pour marcher avec des ampoules sur tous les orteils (habitude de pieds qui n'ont jamais voulu collaborer), ni d'aller au bureau après une nuit blanche. Et des fois, qd on me raconte une nuit de folie (bar, puis resto, puis ciné puis boîte) ou une soirée qui s'est prolongée en nuit ... d'amis qui se font un resto mais l'ambiance est tellement chouette que ça finit en soirée ... je les regarde comme des extra-terrsestres hyper cools et je revois tous les problèmes q'u'il m'aurait fallus affronter dans une pareille situation : les chaussures (toujours), la tenue adéquate, les gens qu'il y aura ... ah la la ... un p'tit boulot sur soi à faire !!!

Par contre, pour ce qui est de la maîtrise du temps ... c vrai que ce qui "m'aide beaucoup" à ne pas dire non à mon nouveau chéri, c qu'il présente les choses tellement simplement que le non sonnerait presque bizarre.

Et puis cette notion du planning, y a aussi une remarque d'Izabelle qui m'a énormément parlé, c le fait que la maîtrise du temps est malgré tout utile ... et alors ça me pose deux questions qu'il me faudra creuser je pense ... déjà oui, c basique comme questionnement mais je réalise du coup que "lâcher prise" c pas tout lâcher, tout l'temps et que le contrôle n'a pas que du mauvais (ah encore ce fonctionnement en tout ou rien de ma part, si je lâche prise, je lâche prise sur tout, pff) et puis autre étrangeté ... j'ai du mal à lâcher prise sur la maîtrise du temps alors que paradoxalement, et c le drame de ma vie, je suis tout le temps débordée ... au point que trop souvent ces derniers temps, je lâche prise au boulot (et c affreux et démotivant et stressant et tout) tant la charge de boulot et la désorganisation ont eu raison de moi.

Merci pour vos remarques les filles et belle journée !

Loli'

Hello Fadinarde,

Ca me parle aussi, ce que tu dis. Parce que je suis persuadée que jeter, faire du tri, et "essayer" de ne garder que le nécessaire (et pas le "au cas où), ça allège aussi dans la tête, un peu comme si on faisait le ménage dans sa vie aussi. Moi aussi, je fais le tri, le ménage, le rangement. Ma fille de 20 ans se moque de moi, elle qui est dans un accumulation frénétique d'objets ce qui rend les lieux où elle vit invivables d'après moi tellement ils sont encombrés. Mais ce n'est pas son avis, bien sur.

Alors, allons y. Moi cet après midi, avec mon mari, on a rangé le garage. Et des caisses remplies de travail, de fiches venant de mon métier d'enseignante que j'ai laissé tomber il y a 2 ans. Ca ne me servira plus, et pourtant, c'est difficile pour moi. Comme si je jetais aussi toute une part importante de ma vie. Pourtant les souvenirs, ils restent dans la tête et dans le coeur, pas dans des objets qui ne servent à rien.

Alors, allons y! Rangeons, trions, et allégeons nous!

Lâchons tous ces objets poussiéreux et inutiles.

Quant aux changements de programme de dernière minute, pas facile de les accepter, ça nous bouscule dans ce qu'on avait prévu, Fadinarde. Je suis aussi un peu comme ça, et j'ai du mal à m'adapter. Allez, on va essayer de travailler un peu là dessus aussi.

Dites donc, on a du boulot, les filles!!!!