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L'émotion qui toque à ma porte

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
17 juin 2016 à 09h

Voilà une idée de fil  qui   vient à la suite de la petite BD que je vous ai mis dans un autre fil  en dessous  "accueillir une émotion"

on peut venir noter ici quand une émotion est en train de tambouriner à notre porte pour nous apporter un message

on peut noter l'émotion   (sensation physique si il y en a)

et le message

si on a réussi à lui ouvrir la porte pour recevoir son message

et si du coup  elle n'a eu besoin de tambouriner plus longtemps

 

 

 

J'insiste sur la pratique de ce genre d'acceptation émotionnelle dans le travail sur les envies de manger émotionnelles

si on se contente d'observer, de voir, de penser,   on ne fait pas le vrai travail  d'amélioration de notre tolérance émotionnel

le vrai travail, celui qui vous fera vraiment avancer si vous êtes un mangeur émotionnel est celui-là :

l'acceptation émotionnelle

 

c'est du vécu!

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617 commentaires

c intéressant que ça te provoque la panique

essaie de sentir cette panique en pleine conscience, en fermant les yeux, en te mettant à son contact un petit moment

sans vouloir rien y faire,  juste "être" avec elle

Bonjour,

Émotion colère après moi hier je voulais abandonner !  J'ai pris 3 kg je m'en veux je comprends pas pourquoi j'y arrive pas j'ai honte vis à vis de tout ce que je lis ici à part ces kilos qui exasperent je vais bien ,je me donne jusqu'au 29 avril pour redresser la barre ( date des 7 mois payés ) mais j'y crois plus . Je n'ai pas déjeuner ce matin j'attends la faim cela fait des jours et des jours que je n'ai pas réussi cet exercice !  A suivre bon courage à tous

tu te mets une sacrée pression dis-moi

tu sais  notre comportement alimentaire c'est quelquechose qui dure toute une vie, donc il est juste impossible de s'en détourner

je pense qu'il est plus efficace de progresser à tous petits pas, car de toute façon on n'a pas le choix, si on ne sait pas écouter sa faim, on grossit tot ou tard

je comprends ton sentiment d'échec et de nullité,  beaucoup de personnes le ressentent, moi-même très souvent

mais cela n'empêche pas en effet de recommencer patiemmment

d'attendre sa faim, d'observer ce qui nous en empêche

et surtout cultiver un autre fonctionnement de notre cerveau,  ne pas être qu'en mode "résolution de problème"  qui nous amène très vite à l'impuissance, mais dévelloper la conscience, la pleine conscience,  être, exister

de mon côté dès que je dis  "je redresse la barre", environ 10 min après j'ai une compulsion  (ça ne traine pas)

je préfère donc me dire que c'est un processus en cours  et j'ai appris par la force des choses à développer ma patience avec moi-même

de mon côté depuis hier  j'accueille la peur

ça a commencé dimanche j'avais mal aux intestins, je pose mes mains dessus comme me l'a conseillé l'ostéo  et là je la sens : la peur

peur du changement, peur de lâcher mon vieux fonctionnement confortable, peur de la tension, peur d'être écrabouillée par ce monde sans pitié

en fait voilà  j'ai peur d'abandonner mon petit cocon et me lancer dans le vaste monde

 

je l'ai accueilli en pleine conscience et cela a sérieusement diminué mes EME de ces derniers jours

en fait dès que j'ai une soudaine envie de manger, je me reconnecte à elle et je m'aperçois que j'étais bien en train de lutter contre.....

mais en pleine conscience la peur est finalement plus facile à tolérer qu'en lutte

c'est sympa de lire tout ça - 

sauf CHoucatou qui ne va pas trop bien non plus

j'ai déjà essayé de parle à mon mari - mais ça ne sert à rien - depuis le temps, ça se saurait !!............ En général je lâche prise et je fais en sorte que ça me passe au dessus de la tête - mais là j'étais fatiguée et du coup ça a "tilter fort" !!

Surtout sans doute à cause des pb de santé de ma fille, de mon fils aussi...........

bon aujourd'hui j'avais un stage de taî chi et j'ai décidé de me concentrer sur tout ce qui disait le prof et de ne penser à rien d'autre - j'y suis arrivée - j'ai une très bonne fatigue qui m'envoie là au lit dès que j'ai fini d"écrire

Quant- à Choucatchou je comprends, je compatis - si je te dis de ne pas t'"impliquer trop, je connais la musique : quasiment mission impossible - Et pourtant je me dis parfois, car ma famille est très difficile aussi, qu'on ne peut pas porter le monde et qu'après tout, chacun fait sa vie selon ses propres choix et que nous les mères, il y a un moment où on ne peut plus - de toute façon ce qu'on peut dire n'a souvent aucune importance, si ce n'est le fait de faire le contraire de ce qu'on peut suggérer... Alors souvent je me dis : à son âge, où j'en étais ? Comment j'ai réagi à ce moment là aux difficultés rencontrées ?...etc... et la vie de chacun est aussi celle qu'il se fait (ou qu'elle se fait)  - D'autant que nos enfants, ils ne nous écoutent pas, ils écouteront plus volontiers une personne extérieure, et c'est là qu'il faut se diriger...mais ce n'est pas facile de trouver la bonne personne, la bonne adresse, ....

Quelquefois, je crois aussi qu'ils sentent notre malaise par rapport à eux et que ça finit par faire un cercle vicieux : je vais mal, tu vas mal, alors je vais plus mal, et tu vas encore plus mal et on en finit pas - et tout ce qui ne se dit pas se ressent -

Enfin  moi je dis ça, mais je ne suis pas modèle et je m'en vois de toutes les couleurs aussi

Courage entre nous - et mille pensées positives - il faut aussi dans la journée s'accorder de bons moments, des moments rien qu'à nous loin de pb de ceux qu'on aime - c'est un ressourcement nécessaire pour affronter les difficultés et surtout pour se retrouver, car parfois, on ne sait plus qui on est vraiment

je me sens impuissante face aux difficultés de ma fille. je ne peux pas l'aider, j'ai fait tout ce que je pouvais déjà et là ça  ne dépend plus que d'elle. Ce que je peux encore faire c'est la soutenir dans son projet de trouver un nouvel hôpital.

 

D'un côté, j'ai le sentiment d'avoir raté son éducation affective et relationnelle. Je me dénigre pour ça.

ça fait beaucoup d'émotions difficiles à supporter et qui me poussent à manger. J'essaie de déguster pendant mes EME mais j'ai du mal et ça tourne en compulsion.

parfois je mange des choses que je n'ai pas envie de manger, sans conviction, comme du chocolat blanc par exemple..Je ne comprends pas bien pourquoi j'en mange sans envie. j'en attrappe mal au ventre et des nausées.Peu de plaisir à faire ça, à part un goût très sucré.

ces derniers jours, je me réveille avec un mal au ventre et des nausées et pourtant je continue comme ça.

on dirait que je me force à manger comme si ça allait me faire du bien, me consoler et je me gave.

Depuis un an ,je suis passée par des émotions très fortes qui m'ont bloquée dans mon avancement dans LC.

Il s'agissait d'émotions qui ont trait à la mort possible d'un jeune qui m'est très proche (TS)

puis plus récemment des gros problèmes de ma fille qui entre et sort de l'HP. Elle va très mal.

Je sais bien que la PC est ma solution mais je n'y arrive pas :-((((

bien sûr je prends du poids , je pense + 12 kg depuis le début LC.

je n'ose pas vérifier.

je suis parvenue à l'obésité morbide et j'ai des ennuis physiques à cause de ça, plus la peur de faire un infar.

je viens vers vous car je ressens votre attention les un(e)s pour les autres et ça me sort de mes pensées sombres.

Notez, je garde confiance que LC soit ma solution et après un an de LC, je me sens prête à me réengager pour 6 mois sur le site.

Je suis intimement persuadée que LC est la seule solution pour mon hyperphagie.

Merci de m'avoir lue.

.

[quote=Choucathou]

je me sens impuissante face aux difficultés de ma fille. je ne peux pas l'aider, j'ai fait tout ce que je pouvais déjà et là ça  ne dépend plus que d'elle. Ce que je peux encore faire c'est la soutenir dans son projet de trouver un nouvel hôpital.

D'un côté, j'ai le sentiment d'avoir raté son éducation affective et relationnelle. Je me dénigre pour ça.

ça fait beaucoup d'émotions difficiles à supporter et qui me poussent à manger. J'essaie de déguster pendant mes EME mais j'ai du mal et ça tourne en compulsion.

[/quote]

déjà bravo Choucathou pour avoir bien pris conscience que tu manges des nourritures sucrées, même pas bonnes au gout, pour t'anesthésier de certains ressentis :

culpabilité et impuissance

tristesse aussi certainement, mais elle est planquée derrière les deux autres

 

je pense que tu sais que les maladies psychiques ne sont pas liées à l'éducation, donc vu ce que vis ta fille, je ne pense pas que l'éducatif aurait pu faire une grosse différence

mais cela n'empêche que c'est très difficile de voir son enfant aller mal  et qu'en tant que parent, il est très difficile de lacher prise, on n'est pas programmés pour ça et heureusement

 

dans son livre  "le choc de la réalité", Russ Harris dit qu'il y a 4 étapes importantes quand on est confronté ainsi à des épreuves de vie

il a écrit ce livre après avoir découvert que son petit garçon était autiste, sa vie s'est effondrée, mais en utilisant l'ACT therapy et en la pratiquant dans cette immense épreuve, il a peu aider énormément de gens

1/ être gentil avec soi-même

2/ jetez l'ancre   (s'ancrer dans le présent)

3/ prenez position : choisir de vivre cette épreuve selon ses valeurs

4/ trouvez le trésor :  dans le quotidien, se centrer sur les choses qui ont du sens

 

voici un lien, on peut cliquer  sur  "lire un extrait"  pour lire l'intro

//www.editions-homme.fr/choc-realite/russ-harris/livre/9782761932196

moi je l'ai lu sans ce genre de grande épreuve, mais j'en ai trouvé aussi une grande utilité car selon moi ça fonctionne aussi pour de plus petites épreuves

 

il y a aussi récemment une femme qui a réalisé un film sur les enfants malades, et c'est le même processus : moment présent surtout, la clé essentielle

le film s'appelle  "et les mistrals gagnants"

//www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19565878&cfilm=249216.html

 

tu n'as pas besoin de faire de la PC pour le moment présent, tu peux le faire de façon informelle à tout moment, revenir à ta position, tes ressentis, un bruit, une odeur, un gout

à chaque fois que tu recentres ton attention sur le présent, tu travailles en ce sens

Je compatis à ta souffrance et comprends que c'est bien difficile avec tout ce qui te tombe dessus d'arriver à partiquer la pleine Conscience.

J'espère que ta fille va vite aller mieux et que ce jeune va s'en sortir.

Heureusement et malheureusement, tout ne dépend pas de toi, et tu ne dois pas porter tout ce poids.

Essaie d'aborder les faits avec ton mari que tout ceci te plombe, te demande beaucoup d'énergie et demande lui du soutien pour les choses du  quotidien. Car c'est un grand chambardement émotionnel tout ce qui t'arrive et que tu as besoin d'un coin de sereinité qui passe, pour toi, par une maison rangée.

De tout coeur avec toi.

courage Chocoboum et bravo pôur ta gestion de tes émotions.

Comment va ta fille?

déception, tristesse, frustration, trop touchée pour exprimer la colère en moi pourtant.

j'ai passé la journée à aller secourir ma fille enceinte et malade - (45km aller et autant retour) - je suis partie ce matin - et en rentrant en fin d'après midi j'ai fait les courses pour le WE - déposer au tri tout ce que j'avais trié hier et qui était resté, du coup, dans ma voiture

rentrée fatiguée à 18h - inquiète pour la future maman et le bébé qui va naître -

mon mari demande à peine des nouvelles - sur la table je vois le repas de midi, casserole, miettes.n assiettes....tout quoi - sur la cuisinière la bouteille de lait du pti dej - dans l'évier.........je ne vous raconte pas.......... même la vaisselle d'hier soir que je n'avais pas eu le temps de finir. et que je lui avais demandé de bien vouloir terminer

Et moi j'ai déchargé toute seule toutes mes sacs de courses pour la semaine, -tout rangé : non seulement les courses, mais surtout tout ce qu'on ma laissé "en cadeau" - jolies pensées pour moi, grand respect pour moi !: je suis donc quoi moi, une machine à tout faire sans considération, bonne à nettoyer derrière les autres !

j'avais envie de pleurer - je n'y suis même pas arrivée - mélange de révolte, de colère, de chagrin........c'est pas la première fois que je trouve la maison comme ça pourtant - 

Heureusement j'avais dans la tête une soirée théâtre avec des amis et pour y aller en étant calme, j'ai fait 15 mn de méditation (guidée sinon je n'y serais pas arrivée) et j'ai passé une excellente soirée avec mes amis - Mais je trouvais important de vous raconter ça, car ce sentiment à la fois de révolte et de tristesse reste au fond de moi... il y en a des couches comme ça...

Mais j'ai fait quand même un repas qui m'a fait plaisir : moules marinières et un yaourt à la "vraie vanille" (pas "goût" vanille) - Heureusement toutefois que je n'étais pas à la maison ce soir sinon j'aurais dévorée la tablette de chocolat - du coup qd on est occupé, c'st plus facile d'éviter les compulsions..ou (et) EME