L'émotion qui toque à ma porte
Voilà une idée de fil qui vient à la suite de la petite BD que je vous ai mis dans un autre fil en dessous "accueillir une émotion"
on peut venir noter ici quand une émotion est en train de tambouriner à notre porte pour nous apporter un message
on peut noter l'émotion (sensation physique si il y en a)
et le message
si on a réussi à lui ouvrir la porte pour recevoir son message
et si du coup elle n'a eu besoin de tambouriner plus longtemps
J'insiste sur la pratique de ce genre d'acceptation émotionnelle dans le travail sur les envies de manger émotionnelles
si on se contente d'observer, de voir, de penser, on ne fait pas le vrai travail d'amélioration de notre tolérance émotionnel
le vrai travail, celui qui vous fera vraiment avancer si vous êtes un mangeur émotionnel est celui-là :
l'acceptation émotionnelle
c'est du vécu!
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[quote=chocoboum]
Et moi j'ai déchargé toute seule toutes mes sacs de courses pour la semaine, -tout rangé : non seulement les courses, mais surtout tout ce qu'on ma laissé "en cadeau" - jolies pensées pour moi, grand respect pour moi !: je suis donc quoi moi, une machine à tout faire sans considération, bonne à nettoyer derrière les autres !
j'avais envie de pleurer - je n'y suis même pas arrivée - mélange de révolte, de colère, de chagrin........c'est pas la première fois que je trouve la maison comme ça pourtant -
[/quote]
Je te comprends Chocoboum. Le be soin de respect me semble fondamental et c'est d'autant plus dur lorsqu'il est bafoué par des proches qui devraient se soucier de notre bien-être. Je me suis souvent fait cette réflexion que certains avaient, en famille, des comportements qu'ils n'auraient avec personne d'autres. Un peu comme si, avec les gens de la famille, tout était acquis une fois pour toute et qu'on n'avait plus besoin de soigner la relation.
Peut-être que tu pourrais essayer d'exprimer ce que tu ressens, sans accuser, en parlant en JE comme le préconise la communication non violente. En faisaint sortir de toi ce qui t'étouffe, tu limiteras peut-être les compulsions.
J'espère que ta fille va mieux.
Bon courage pour tout !
Cette nuit j'ai fait un rêve et je l'ai pris pour de la réalité ...
J'avais nettement minci. Je passais devant un miroir pas pour m'y regarder (sinon c'est pas réaliste ;-) ), et je crus m'apercevoir différemment. J'y retourne et découvre un corps acceptable,que je supporte de regarder. C'était très agréable de ne pas me dégouter ...
Reste plus qu'à accepter la tonne d'émotions après le réveil : encore un peu de contentement, mais aussi de l'envie, de l'espoir et ce qui va avec la peur de l'échec.
Viens de se rajouter l'agacement de ne pas avoir de boîte de mouchoirs sous la main ! ;-)
vous y croyez ? je suis allée vérifiée quand-même devant un miroir : pas eu besoin de m'attarder ! :-p Pourtant je ne suis qu'en phase d'observation, et la balance sur laquelle je n'accepte de remonter que depuis peu (après plusieurs années) ne me l'a jamais laissé croire ....
Mes émotions n'avaient même pas osé me dire qu'elles voulaient rentrer, elles se cachaient. Et forcément en écrivant le poste précédent, elles ont vu que j'entrouvrais la porte et hop grosse EME (je ne sais pas encore la définition mais je crois avoir pigé).
Bon et bien l'EME va un peu atendre, elle partira peut-être le temps que j'écoute mes émotions (en fin si j'arrive à les accepter telle qu'elles sont).
Et hoop ! une nouvelle qui arrive : la tristesse de ne pas m'accepter comme je suis. en même temps, cette tristesse est sympa : elle me montre de la compassion.
Bon je reviens peut-être plus tard après avoir vidé ma boîte de mouchoirs (récupérée entre temps)
Expérience bien étrange ...
J'ai commencé par laisser entrer envie et peur. Je leur ai dit que c'était normal qu'elles soient là.
Puis, j'ai accepté de laisser entrer tristesse. Et pour me remercier de l'avoir acceptée, elle a appelée joie !
Et oui, je lutte en permanence contre les larmes mais tristesse a beaucoup de force et arrive de toute façon toujours à se faufiler, et moi, je cours pour la fuire, je la combats pour la faire taire. Je m'épuise et elle ne lâche pas l'affaire : elle se défend prend des forces. Et ça dure, ça dure, ...
Mais cette fois, comme elle a vu que je lui ouvrais la porte, elle n'a pas eu besoin de hausser le ton pour se faire entendre. Elle est repartie, elle n'est pas loin mais la joie de cette nouvelle expérience est arrivée.
[quote=SWANINI]
J'ai commencé par laisser entrer envie et peur. Je leur ai dit que c'était normal qu'elles soient là.
Puis, j'ai accepté de laisser entrer tristesse. Et pour me remercier de l'avoir acceptée, elle a appelée joie !
Et oui, je lutte en permanence contre les larmes mais tristesse a beaucoup de force et arrive de toute façon toujours à se faufiler, et moi, je cours pour la fuire, je la combats pour la faire taire. Je m'épuise et elle ne lâche pas l'affaire : elle se défend prend des forces. Et ça dure, ça dure, ...
Mais cette fois, comme elle a vu que je lui ouvrais la porte, elle n'a pas eu besoin de hausser le ton pour se faire entendre. Elle est repartie, elle n'est pas loin mais la joie de cette nouvelle expérience est arrivée.
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bravo Swanini !
en effet quand on arrive à ouvrir sa porte, j'oserais même dire son coeur à nos émotions, elles ne durent pas bien longtemps
c'est quand on bloque la porte qu'elles tambourinent, et de plus en plus fort
bravo d'avoir expérimenté, et plus on le fait, plus ça devient facile aussi (car on a moins peur)
Papaye : Impressionant !! 
Pour LC, ça va suivre, j'en suis sûre. On ne peut pas tout mener de front.
lémotion qui toque à ma porte depuis jeudi dernier c'est la joie.
En effet, j'ai appris l'échec au concours, et aussitôt repasser le concours externe juste en guise d'entraînement et ensuite, j'ai eu 2 discussions avce 2 personnes qui m'ont permis de faire le bilan de ma vie. la première personne n'est pas au courant de mes projets et de l'échc, simplement l'échange sur des sujets qui la concernait m'a touchée et m'a fait réflechir,
La deuxieme connaît ma situation et mon caractère et ma force à surmonter des coups de la vie.
J'ai réalisé que je suis une femme libre et heureuse, pleine d'énergie, de motivation, d'idées, de compassion et de bienveillance à l'égard des gens.
J'ai réalisé que certaines choses qui m(ont perturbée récemment, notemment la solitude, qui est pesante et opressante parfois ne sont parfois pas si négative et j'ai réussi à transformer ceci en positif.
J'ai aussi des nouvelles de mon ex mari qui n'est finalement pas parti, a trouvé un boulot à Mayotte... mais j'ai lâché prise. j'ai découvert qu'il avait beaucoup de gueule et prechait le faux pour effrayer... nous montrer qu'on etait snipées.
Mais je suis divorcée, et je me contrefiche qu'il tente par tous les moyens de m'observer.... de tout savoir sur ma vie.
J'ai fait du vide dans mes relations. Je me rends compte que certaines personnes sont très nuisibles. Mais que je ne dois rien à personne... même aux membres de ma famille. on m'a laissée SEULE dans les moments les plus difficiles, personne ne me nourrit... personne ne s'inquiete parce que je suis forte parait il!
Et du coup, ceci me rend encore plus libre.... je vis selon mes envies, mes projets...
Concenrant le concours, j'ai vu mes notes, je ne suis pas très loin de l'admissibilité, je ne perds pas espoir de le reussir un jour.
En même temps, le travail que j'y consacre me permet de rester au fait dans certains domaines scientifiques et pédagogiques.
Une petite chose me turlupine néanmois: mon avancement LC: en effet, je suis en stand by... sur la degustation des aliments reconforts. Mais pire que ça, j'ai regressé... comme souvent au moment des vacances: je ne mange plus en écoutant ma faim.
Je crois que je me remplis. Je remplis un vide affectif ou sentimental.
Mais je relativise: rien n'est grave: ça ne m'enlève pas mon rayonnement...
Donc, voilà... la joie, la vie... le present... profiter de chaque moment...
Vivre selon mes valeurs... c'est ce qui m'importe maintenant.
Ceci dit, je pense que je n'accueille pas suffisamment cette émotion, j'évite un peu de prendre du temps pour moi en ce moment, car j'heberge une personne qui s'est fait chassée de sa colocation.
Ceci me permet de voir une fois de plus, que même si je souahite aider, mais qu'est ce que c'est bon d'être libre chez soi!!! libre partout!
[quote=papaye971]
lémotion qui toque à ma porte depuis jeudi dernier c'est la joie.
Donc, voilà... la joie, la vie... le present... profiter de chaque moment...
Vivre selon mes valeurs... c'est ce qui m'importe maintenant.
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super d'ouvrir ta porte à cette émotion, la joie nous permet d'aller de l'avant et de nous projeter justement vers nos valeurs
bravo pour ta belle évolution personnelle
Bonjour papaye,
Tu n'as peut-être pas bupeaucoup avancé côté LC, mais côté perso oui et c'est pas mal non plus => une chose à la fois et chaque chose en son temps...
[quote=chocoboum]
j'avais envie de pleurer - je n'y suis même pas arrivée - mélange de révolte, de colère, de chagrin........c'est pas la première fois que je trouve la maison comme ça pourtant -
Heureusement j'avais dans la tête une soirée théâtre avec des amis et pour y aller en étant calme, j'ai fait 15 mn de méditation (guidée sinon je n'y serais pas arrivée) et j'ai passé une excellente soirée avec mes amis - Mais je trouvais important de vous raconter ça, car ce sentiment à la fois de révolte et de tristesse reste au fond de moi... il y en a des couches comme ça...
Mais j'ai fait quand même un repas qui m'a fait plaisir : moules marinières et un yaourt à la "vraie vanille" (pas "goût" vanille) - Heureusement toutefois que je n'étais pas à la maison ce soir sinon j'aurais dévorée la tablette de chocolat - du coup qd on est occupé, c'st plus facile d'éviter les compulsions..ou (et) EME
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je pense surtout que tu as choisi d'agir selon tes valeurs
malgré la tristesse (je ne suis pas sûre que tu l'aies accueilie, mais dans les 15 min de méditation c'est déjà pas mal pour être avec son intérieur), et ensuite aller à cette soirée théâtre : découverte, amitié, partage, culture
si ce sentiment de tristesse est encore au fond de toi, tu peux l'accueillir à tout moment
il te suffit de fermer les yeux et de te mettre à son contact
essaie surtout de le vivre dans le moment présent, ne réfléchis pas, reste centrée sur les sensations du présent
et surtout bravo d'avoir orienté ta soirée selon tes valeurs
on ne peut contrôler ce que font les autres mais on peut choisir d'accueillir ses ressentis et d'agir selon ses valeurs, c'est déjà super
je comprends que l'attitude de ton mari te rend triste de part le manque de considération, mais si tu l'accueilles en pleine conscience, peut-être que tu pourras te rendre compte (en même temps je ne peux en être sûre) que son attitude n'est pas liée au fait qu'il ne te considère pas, mais plutôt que c'est son mode de fonctionnement et qu'il place la démonstration de son affection à un autre endroit, d'une autre façon