L'émotion qui toque à ma porte
Voilà une idée de fil qui vient à la suite de la petite BD que je vous ai mis dans un autre fil en dessous "accueillir une émotion"
on peut venir noter ici quand une émotion est en train de tambouriner à notre porte pour nous apporter un message
on peut noter l'émotion (sensation physique si il y en a)
et le message
si on a réussi à lui ouvrir la porte pour recevoir son message
et si du coup elle n'a eu besoin de tambouriner plus longtemps
J'insiste sur la pratique de ce genre d'acceptation émotionnelle dans le travail sur les envies de manger émotionnelles
si on se contente d'observer, de voir, de penser, on ne fait pas le vrai travail d'amélioration de notre tolérance émotionnel
le vrai travail, celui qui vous fera vraiment avancer si vous êtes un mangeur émotionnel est celui-là :
l'acceptation émotionnelle
c'est du vécu!
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Cet après-midi, j'ai revu avec un plaisir partagé mon ancien dentiste argentin, puis suis rentrée à mon hôtel, un peu fatiguée et au bord de l'EME => j'avais même acheté 2 gros gâteaux turcs pour se faire ! J'ai mangé le premier, mais me suis arrêtée au second, lorsque j'ai réalisé que je n'avais pas dégusté et qu'en plus je n'avais même pris de plaisir ! Quelques respirations plus tard, cette moitié d'EME était enrayée et je rangeais le gâteau restant pour plus tard, quand la bonne faim serait de retour.
Pfff, EME, sortez de mon corps sur le champs SVP !
Dur de quitter l'hôtel ce matin, pourant il faisait beau => un peu de stress et une EME sans prise alimentaire toutefois... Mais après une petite séance de RPC et und bonne douche, je me suis enfin décidée à sortir, direction du parc Monceau.
Après avoir marché 1/2 h dans le parc et comme je me sentais bien, j'ai rejoins l'Arc de Triomphe puis le rond-point Clémenceau où je me suis attablée dans un restaurant, j'avais une bonne faim. Evidemment, et vraissemblablement à nouveau stressée par mon RV de l'après-midi, mon déjeuner s'est terminé en EME et j'ai trop mangé... Je n'ai pas dramatisé et ai accepter mes émotions et suis allée chez mon ex-dentiste, qui m'a bien reçue, mais je m'étais trompé d'une journée sur mon planning, bref, je suis rentrée à l'hôtel pour me ressourcer un peu.
Et ce soir, je vais dîner avec un ami que je n'ais pas revu depuis 4 ans également, je stress un peu et espère ne pas trop manger mes émotions, sinon ma fois tant pis, après tout je ne fais que commencer mon travail d'obervation sur les EME et cela me donnera du grain à moudre !
A suivre donc...
Alors Minifouine ? As-tu passer une bonne soirée ???
Bonjour lili,
Ecoute, ça aurait pu être pire ! Nous avons dîné tout en discutant un peu du passé, un peu du présent et de l'avenir, c'était chouette !
Pas d'EME avec le couscous tunisien, mais j'ai trop bu, non pas pour me détendre, ça allait bien, mais plutôt poussée par mon ami qui avait l'habitude de me voir "picoler" bien d'avantage alors que je me suis vraiement calmée avec l'alcool.... Cela dit, ce matin j'avais un peu la bouche sèche au réveil, alors et je vais boire beaucoup dans la matinée, car je n'ai pas faim => phénomène de régulation, l'alcool est du sucre et nourrit presque autant si ce n'est plus qu'un aliment !
En tout ca, merci d'avoir pris de mes nouvelles et bonne journée à toi...
Repas de midi et du soir qui ont pris le chemin de 2 belles EME, respectivement grosse faim puis petite faim au départ.. Voilà, je m'étais préparée à ressentir des émotions en revenant sur Paris après 4 ans, et je pensais que j'allais notamment revoir quelques têtes connues que j'appréciais beaucoup, mais non, personne, le quartier avait beaucoup changé, d'où une grande déception et de la tristesse. Et de fait, j'ignorais que je n'allais pas pouvoir gérer ces émotions là et éviter le dérapage... Mais bon, j'ai fait une séance de 10 mn de RPC dans ma chambre d'hôtel, dans la foulée, ce qui m'a permis d'accueillir ces émotions et de ne pas culpabiliser. J'ai fini par me dire après coup que j'avais fait comme je pouvais compte tenu des circonstances et puis c'est tout !
ah bravo,
quelle sagesse
et le faire, mieux que moi : avant qu'il ne soit trop tard et que la maman, même aux rapports difficiles, ne soit plus là !
merci - j'avais peur d'en avoir dit trop
papaye, tant que tu t'interdis de ressentir, tu vas rester dans les même problèmes
on a le droit d'être triste même si on est en bonne santé !!
cela n'a rien à voir
la tristesse est une émotion qui nous aide à nous détacher, c'est pourquoi on n'en a pas besoin seulement en cas de gros problème, mais très régulièrement dans notre quotidien
et pour avoir été malade longtemps l'an dernier, je peux te dire que ce n'était pas de la tristesse que je ressentais
de l'impuissance, du desespoir oui, mais pas de la tristesse
bref les émotions quand elles sont là, faut même pas chercher à comprendre et simplement les accueillir !
Fred c'est bien que tu aies pu l'écrire ici, j'imagine la douleur que ça doit être, le cadeau n'étant que le symbole de ce manque
ma belle-mère n'est pas cadeau non plus, avec le sac en plastique, la même vieille écharpe refourgée, ne cherchant même pas à faire plaisir, mais..... mon homme n'en prend pas ombrage vu que sa mère, bien que dure, était tout de même aimante, dans sa famille c'est même un sport de refourger des cadeaux, donc il fait pareil et si au début ça m'a choqué aujourd'hui je suis habituée car cela n'empêche l'affection
mais bien sûr quand l'absence de cadeau symbolise cette absence d'amour, cela réveille une profonde tristesse
laisse-toi vivre ta tristesse, elle est bien sûr essentielle à ce détachement, mais c'est surtout avec le temps
on peut aimer sa mère et en même temps lui en vouloir bien sûr
c'est mon cas, pourtant elle nous aime et nous comblent de cadeaux, mais rien n'est jamais suffisant et je peux lui rprocher un millier d'autres choses, comme notamment ce qui m'a fait souffrir et encore aujourd'hui : ne pas m'écouter, ne pas me comprendre
cela me fait souffrir encore aujourd'hui, et pourtant c'est bien sûr tout d emême plus facile à supporter que le manque d'amour qui est véritablement très difficile à vivre en temps qu'enfant
[quote=izabelle]
la tristesse est une émotion qui nous aide à nous détacher, c'est pourquoi on n'en a pas besoin seulement en cas de gros problème, mais très régulièrement dans notre quotidien
[/quote]
je suis souvent submergée par de la tristesse, sans vraiment comprendre pourquoi, du coup mon réflexe était de l'étouffer, surtout ne pas la laiisser vivre, cette phrase m'ouvre les yeux sur pas mal de choses. J'ai pu accueillir pleinement ce sentiment samedi matin, je n'avais pas peur de vivre cette émotion et j'étais trooooop bien après (j'ai compris son utilité et pourquoi elle arrivait particulièrement à ce moment).
Merci Izabelle !!!!
[quote=LILI161320]
J'ai pu accueillir pleinement ce sentiment samedi matin, je n'avais pas peur de vivre cette émotion et j'étais trooooop bien après (j'ai compris son utilité et pourquoi elle arrivait particulièrement à ce moment).
[/quote]
super bravo !
Réveil assez brutal... boule au ventre, allez lève toi faignante, il te reste 3 semaines!!!! c'est pas à ce rythme que tu réussiras...
ma respiration n'est pas complètement libre, je la sens bloquée... je crois que j'ai peur, peur de l'échec... je culpabilise aussi car hier après-midi j'ai fait autre chose que bosser...
En écrivant, je m'aperçois que je ne sais pas accueillir l'émotion, je ne sais pas la laisser exister...
j'ai qu'une envie: poster ce message, et me mettre à bosser pour rattrapper ce que je n'ai pas fait hier.