L'émotion qui toque à ma porte
Voilà une idée de fil qui vient à la suite de la petite BD que je vous ai mis dans un autre fil en dessous "accueillir une émotion"
on peut venir noter ici quand une émotion est en train de tambouriner à notre porte pour nous apporter un message
on peut noter l'émotion (sensation physique si il y en a)
et le message
si on a réussi à lui ouvrir la porte pour recevoir son message
et si du coup elle n'a eu besoin de tambouriner plus longtemps
J'insiste sur la pratique de ce genre d'acceptation émotionnelle dans le travail sur les envies de manger émotionnelles
si on se contente d'observer, de voir, de penser, on ne fait pas le vrai travail d'amélioration de notre tolérance émotionnel
le vrai travail, celui qui vous fera vraiment avancer si vous êtes un mangeur émotionnel est celui-là :
l'acceptation émotionnelle
c'est du vécu!
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Fred, y a t il une raison pour laquelle aujourd'hui tu repenses à cela? ton conjoint t'aime t il? te le montre t il?
Moi je te comprends aussi... mes parents ont tout fait (en se serrant la ceinture) pour que je sois une enfant épanouïe, "remplie" d'activités... ma vie etait effectivement bien chargée... et l'est encore aujourd'hui, mais à côté de cela, ben j'ai du mal à faire la bise à mes parents... c'est comme si y avait un malêtre, un écho de ce manque d'affection...
des parents plein d'attention (trop d'ailleurs car ils s'inquietaient de me voir grossir et m'ont emmenée chez un nutritionniste à l'âge de 10 ans pour mon premier gros régime!) mais des parents qui ne se rendaient pas compte de leurs propos assassins, des phrases qui résonnent encore maintenant dans mes trippes!
A part ça, oui IZA, j'ai bien enve que cet état perdure... mais je suis un peu frustrée , lol tout de même, je n'ai pas mes filles de tout le week end, il le sait, et ne propose rien d'interessant... grrrrr...
alors j'attends de week end en week end... en le croisant parfois la semaine... j'attends le prochain échange...
Effectivement mon impatience doit traduire mon incertitude... ben en même temps avec mon passé récent, j'ai du mal à lâcher prise sur mes aprioris concernant la gente masculine.
Il l'a compris on dirait et me le reproche d'ailleurs en me disant que chacun a son vécu avec son lot de douleurs, mais qu'on peut écrire un nouveau tome de notre histoire avec une encre nouvelle.
l'angoisse retoque fortement à ma porte. c'est normal, le 24 est arrivé, donc le juge a dû rendre son jugement.
mais je n'ai toujours rien reçu.
Oh l'attente, que c'est dur! l'histoire se répète: j'attends le jugement, j'attends de pouvoir finaliser le projet immo, j'atttends que mon prince charmant se manifeste...
ça me bouleverse d'attendre comme cela. D'ailleurs hier j'ai eu mal au ventre très soudaienment vers 11h du matin. $Et cette nuit, mes yeux se sont ouverts à 2h 15 du matin, et je n'ai pas pu redormimr.
J'ai profité pour faire de la pleine conscience.
J'accueille la colère, l'impatience, l'euphorie liée à l'amour de ce type qui me renverse.
Mais je suis dans le contrôle en me disant: arrrête de penser au jugement, de toutes façons, que je l'ai maintenant ou dans 2 jours, cela ne changera rien!
ben en essayant de me bloquer, il se passe l'effet inverse.
Je n'ai pas envie de rentrer dans des suppositions de ce qui est écrit dans le jugement.
J'ai juste envie d'en finir.
Concenrant le mec qui me plaît, je me sens amoureuse, mais très impatiente. Il me plaît. Il est super cultivé. mais hier il m'a déçue. Il m'a proposée une sortie très publique pour dimanche. nous n'avons aucun statur: collègue, ami ou plus?
ah tu es impatiente, mais pourtant faire durer cet état c'est tout bon ......
tu ne veux pas non plus de quelqu'un qui te saute dessus et te jette ensuite n'est-ce pas?
puisque tu veux une vraie histoire, eh bien.....
encore fois c'est l'incertitude qui te donne de l'impatience, mais connecte-toi simplement à ce que tu ressens, car ça c'est bien
de mon côté accueil de la tristesse ce matin dans mon lit
c'était costaud, j'avais pas envie, mais en même temps il le fallait....
finalement pas bien méchant, c'est un résidu d'une tristesse à date-anniversaire
cela m'a demandé un peu de courage pour rentrer dedans
mais bonne nouvelle, il est maintenant 9h30 et j'ai retrouvé toute mon énergie (qui était absorbée dans la lutte depuis qq jours)
J'ai l'impression de ne pas pouvoir accueillir cette tristesse de me dire que je n'ai pas été aimée comme j'aurais aimé l'être par mes parents. Je ne me donne pas le droit d'être triste parce que je n'étais pas malheureuse, ne n'étais pas maltraitée et je ne me manquais de rien, à part bien sûr d'un amour inconditionnel et d'affection... Je pense que je ne me sens pas le droit de dire que j'ai souffert et que la petite fille en moi souffre toujours, surtout quand je vois des enfants de l'école qui vont très mal... J'entends ma mère me dire que je suis égoïste et qu'il y a des gens qui peuvent se plaindre, pas moi...
Alors ça reste bloqué et j'ai mal à la tête et aux dents, que je dois serrer fortement sans vraiment m'en rendre compte.
En somme, j'entends le message de la tristesse mais j'ai du mal à l'accueillir...
[quote=FRED73]
Je ne me donne pas le droit d'être triste parce que je n'étais pas malheureuse, ne n'étais pas maltraitée et je ne me manquais de rien, à part bien sûr d'un amour inconditionnel et d'affection... Je pense que je ne me sens pas le droit de dire que j'ai souffert et que la petite fille en moi souffre toujours, surtout quand je vois des enfants de l'école qui vont très mal...
[/quote]
Fred73, on trouve toujours des gens que l'on juge plus malheureux que nous, qui traversent des choses plus difficiles, que nous, mais ça ne change rien à ce que l'on ressent. Je comprends ce que tu veux dire, et moi aussi parfois je raisonne comme ça. Je ne me donne pas le droit de ressentir ce que je ressens parce que j'ai tout : un mari adorable, une fille chouette, une maison agréable, un métier.
Mais on n'est pas obligé de vivre ou d'avoir vécu des drames, d'avoir été frappé, abandonné ou autre pour avoir le droit de se sentir mal, et/ou triste. C'est comme ça, on se sent mal et/ou triste. Point. Et c'est légitime parce que c'est ce que l'on ressent au plus profond de nous. Ne nous comparons pas aux autres et à leur vécu, ça ne sert à rien. Tout cela nous détourne de l'essentiel : accueillir ce que nous ressentons.
Je te rassure, je fais la maligne comme ça avec mon bla bla, mais j'ai beaucoup de mal à passer de la théorie à la pratique !…
Bonne soirée.
[quote=FRED73]
J'ai l'impression de ne pas pouvoir accueillir cette tristesse de me dire que je n'ai pas été aimée comme j'aurais aimé l'être par mes parents. Je ne me donne pas le droit d'être triste parce que je n'étais pas malheureuse, ne n'étais pas maltraitée et je ne me manquais de rien, à part bien sûr d'un amour inconditionnel et d'affection...
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tu ne manquais de rien..... à part d'affection !!!!!
ça veut dire : tu manquais de tout !!!!!!
tu connais les expériences sur l'attachement? il a été prouvé scientifiquement que le premier besoin d'un bébé c'est l'attachement, c'est à dire l'amour
donc tu manquais du besoin essentiel
ceci dit, cela reste très mental ta façon d'accueillir cette tristesse
pour avoir fait le test avec de nombreuses personnes et y compris avec moi-même, tu ne peux avoir le véritable message de l'émotion qu'après lui avoir réellement ouvert la porte dans le moment présent et l'avoir laissé entrer
pour l'instant tu lui bloques la porte, parce que :
- tu l'estimes non légitime
- ça te fait peur de le ressentir
mais elle continue à toquer, ça doit même faire un bout de temps qu'elle toque
il y a un passage de la bd sur les émotions qui décrit ce genre de cas
essaie simplement de l'accueillir dans le présent, c'est à dire quand cette tristesse est là, ferme les yeux, centre-toi sur elle, ressens là dans ton corps, visualise là au besoin, rentre à l'intérieur d'elle, ou laisse-la entrer en toi
c qqchose à faire dans le présent, le mental ne doit pas interférer
c'est seulement après ça que tu pourras avoir le vrai message, j'ai une idée de ce qu'il est, mais je ne te le dirais pas à l'avance car le plus important c'est ce moment où l'on prend conscience du message
pense bien qu'un message émotionnel est toujours un message du PRESENT
même si les émotions sont bloquées depuis longtemps, elles sont toujours utiles dans le présent, et leur message est au présent
ce qui nous induit en erreur, c'est que leur message, souvent on l'estime peu important parce qu'il est dans une logique émotionnelle et pas un message de type mental ou construit
par exemple souvent j'ai accueilli la peur et son message était tout simplement : fais attention ! la sécurité c'est important
et non pas une vision sur ma vie, ses enjeux, et Cie....
émotion : au présent
l'accueillir au présent
écouter son message au présent, quel qu'il soit, sans juger
Merci Izabelle ! J'ai essayé et je crois que le message c'est " prends soin de toi, pense à toi, fais des choses qui te font plaisir". On verra si ça dure mais en tout cas, quand je sentais une sorte de vide et de mal être qui vient souvent me visiter, je l'ai laissé entrer et j'ai écouté son message qui était de penser à moi, à ce que j'ai envie de faire et non pas toujours à ce qu'il faut que je fasse !
bravo Fred pour l'accueil de ce message
Milagros tu as parfaitement raison : quand on ressent des choses, c'est tout simplement qu'on en a besoin, c'est pourquoi on n'a pas à juger nos émotions, juste les accueillir
si on les juge, on leur ferme la porte, on ne les autorise pas, elles ne font que frapper plus en plus fort, et on utilise toute notre énergie à garder la porte fermée
alors qu'en accueillant simplement ce qui est, on s'aperçoit que ce n'était pas "méchant", ce sont juste des énergies, des informations, qui nous aident dans notre quotidien, dans le présent
il n'y a aucune raison de les bloquer et elles ne sont jamais illégitimes
c'est quand même fou cette idée de société où l'on ne s'autorise pas à ressentir, n'est-ce pas?
ressentir, ce n'est pas se complaire, quand on le vit au présent
au contraire plus on accueille une émotion, plus elle fait vite son travail (ou délivre son message) et donc on passe finalement beaucoup de temps et d'énergie avec ses émotions
bref, il nous faut continuer à nous entraîner.... car il est vrai que la porte est bien souvent coincée
Bonjour, c est pas une émotion mais une angoisse qui m amène ! du coup je fais une pause dans le programme et attend d être moins oppressé pour reprendre même la rpc me semble trop dur !
alors comme je le décrivais tout à l'heure dans un autre fil de discussion, hier soir j'ai pris mon courage à deux mains
j'allais manger (du chocolat) et puis non je me suis dit : allez ouvre la porte, quoi;.... ça va pas te tuer
alors je n'ai pas mangé de chocolat, je me suis assise devant le canapé, devant ma série habituelle, et puis au lieu de manger du chocolat, j'ai attendu
eh bien : rien.....
y'avait personne derrière la porte, l'angoisse n'était pas là, même pas un petit chouill
bref je barricadais une porte où y'avait plus personne derrière......
j'avais tellement peur d'ouvrir...... à une angoisse déjà périmée
et voilà..... du coup premier soir depuis bien deux semaines que mon foie n'est pas sur-sollicité (le pauvre, il a été bien brave...)
et du coup j'ai bien dormi, aussi....