Quand le mangeur se remet au travail !
Pour bien des mangeuses et bien des mangeurs, la période de vacances se déroule plutôt bien. Même si les occasions sont nombreuses pour manger de bonnes choses, plus ou moins exotiques, sur un mode convivial et festif, le fait qu’on soit détendu, qu’on fasse aussi de l’exercice physique, permet à beaucoup de ne pas manger trop. Mais lorsqu’on revient au bercail, qu’on se remet à la tâche, qu’une multitude d’activités nous attendent, le moral a tendance à fléchir, le stress à augmenter. Certains, alors, se mettent à remanger exagérément. Comment ne pas tomber dans ce piège ?
Et si vous mettiez un peu de vacances dans votre travail ?
Les dangers, bien souvent, résident dans la monomanie et la frénésie. On se polarise sur les tâches à faire, on a le nez dans le guidon, on s’active comme un fou. Bref, on est très mal parti.
Ce qui nous réussit, à nous autres, êtres humains, c’est l’alternance des états mentaux et des tâches. En quelque sorte, contraction et décontraction. Oui, concentrons-nous sur les tâches à faire et faisons-les du mieux que nous pouvons. Puis, sachons marquer un temps d’arrêt, pour faire retour sur nous-même. On peut choisir de faire une activité manuelle, de se lancer dans une activité physique, pour peu que celles-ci ne demandent pas d’efforts importants. Ou bien, pour ceux qui ont une pratique de la pleine conscience, on fera retour sur soi-même en se recentrant sur le moment présent, en utilisant par exemple sa respiration comme une ancre nous rattachant à ce moment présent. Souvent, quelques minutes suffisent.
Ce pas en arrière, cette prise de recul, sont essentiels et nous évitent de nous laisser déborder par la fatigue émotionnelle.
Bien manger : ce merveilleux moment de vacance
Vient le moment de manger. Ce n’est pas seulement une affaire de nutrition, de reconstitution des stocks énergétiques. Manger est une pause qui nous repose. Ne parle-t-on pas de la pause déjeuner ?
Pour qu’il en soit ainsi, rappelons-nous comment nous mangions en vacances : nous prenions le temps pour cela, nous cherchions à manger des choses plaisantes et agréables, et nous en retirions du contentement, du plaisir, de la satisfaction.
Dans la vie courante, il ne s’agit pas là d’un luxe, mais d’une absolue nécessité pour que nos journées se déroulent au mieux, et que nous ne soyons pas dans un état d’épuisement physique et émotionnel total à la fin de la journée.
Ne nous laissons pas voler ce moment de pause-déjeuner ni par nos collègues, ni par notre patron, ni par notre perfectionnisme et notre stakhanovisme ! Sachons nous débrancher de notre ordinateur, de notre Smartphone, de tout ce qui pourrait nous empêcher de manger attentivement et sympathiquement.
Et n’hésitons pas non plus, si nous en ressentons le besoin, à faire de petites pauses dans la journée, à nous aérer quelques minutes, et prendre éventuellement un petit en-cas.
Qui veut voyager loin ménage sa monture
Et notre monture, c’est nous-même ! Rappelons-nous : les prochaines vacances sont encore loin. Il nous faudrait y parvenir en bon état physique et mental… Pour cela, pas de secret : vivons chaque moment en nous y engageant pleinement. Occupons-nous de nous-même aussi bien que nous nous occupons de nos différentes tâches.
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