Comportement alimentaire : notre entourage nous influence-t-il ?
Tout le monde apprécie le plaisir d'un agréable repas en bonne compagnie : amis, famille, collègues... Les repas en tête-à-tête ou à plusieurs sont souvent un moment de partage privilégié. Quel que soit le contenu de son assiette, les repas sont souvent des instants privilégiés pour échanger avec ses proches. A tel point d'ailleurs, que les chercheurs d'une université australienne ont étudié l'influence de l'entourage sur le comportement alimentaire. Déjeuner avec un petit mangeur vous fait-il manger moins ? Et avez-vous tendance à craquer pour un dessert quand vos amis en commandent un au restaurant ? Voici les explications des chercheurs australiens.
Les habitudes alimentaires en détail
Pour réaliser cette étude, les chercheurs australiens se sont intéressé à des dizaines de travaux scientifiques sur le comportement alimentaire et l'influence sociale. Ils ont ensuite recoupé les résultats de ces études pour en tirer des statistiques. La principale conclusion faite par les scientifiques australiens est que les facteurs sociaux ont un impact important sur la façon de se nourrir. Cette influence est particulièrement forte quant à la quantité ingérée lors des repas. Par exemple, les scientifiques ont ainsi découvert que les personnes mangeant moins ont plus d'influence sur le comportement alimentaire de leur entourage que celles qui mangent beaucoup. Cette influence est notamment plus importante chez les femmes et les adolescents.
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Manger entre amis ou manger comme ses amis
Les conclusions de l'étude sont sans appel : les personnes avec qui l'on mange ont un impact certain sur le contenu de notre assiette. Les chercheurs ont ainsi démontré que lorsqu'on mange avec des gens ayant un bon coup de fourchette, on a tendance à manger plus et à se faire plaisir en reprenant un dessert par exemple. Cette influence s'inscrit également sur le long terme : quand on vit avec un petit mangeur, on mange moins, et plus étonnant encore, même en son absence. Les scientifiques appellent cette influence « la modélisation sociale ». Ce mimétisme influencerait non seulement nos repas et nos pratiques alimentaires, mais également les grignotages.
Un environnement qui pousse à manger plus
Hormis la modélisation sociale, les chercheurs insistent également sur l'environnement dans lequel ces études sont réalisées : la société de consommation, qui pousse à manger, et en grande quantité. Dans ce contexte d'opulence et de grosses portions, il est souvent difficile de respecter ses besoins. Les scientifiques australiens préconisent ainsi d'utiliser la modélisation sociale comme moyen de prévention contre l'obésité et la malbouffe.
Source: Modeling of food intake: a meta-analytic review ; Social Influence Volume 10, Issue 3, 2015 Lenny R. Vartaniana*, Samantha Spanosa, C. Peter Hermanb & Janet Polivy.
POUR EN SAVOIR PLUS
On sait aussi qu'il est préférable de manger à sa faim, mais est-ce toujours possible, en particulier lorsqu'un dîner nous attend ?
Notre entourage et notre environnement influencent notre façon de manger, mais, parfois, on peut aussi favoriser un environnement dans lequel on peut manger zen et moins, et si ce n'est pas le cas, on peut toujours se détendre avant le repas!
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