Suis-je addict au chocolat ? Est-ce une cause de surpoids ?
Peut-on être accro au chocolat ? Ne s’agit-il pas plutôt d'un rapport compulsif à un aliment trop souvent considéré comme interdit ? Voici quelques points de repères.
« J’ai craqué », admet Clara. Des mots qu’elle utilise quasiment tous les jours, à chaque fois qu’elle croque un carré de chocolat ou un gâteau chocolaté. Le même schéma se répète quotidiennement : une envie de chocolat « surgit », Clara résiste mais plus elle résiste, plus son envie devient intenable, elle est persuadée qu’elle va aggraver son problème de poids, puis elle craque et mange du chocolat, souvent plus qu’elle n’en a vraiment envie.
Ce rapport complexe au chocolat se retrouve chez beaucoup d’entre nous. Pourquoi ? Sommes-nous accros au cacao sucré ? Il semblerait surtout que nous nous sentions coupables en mangeant du chocolat, un aliment calorique que l’on a vite fait de considérer comme responsable de nos problèmes de poids.
Manger du chocolat sans grossir
Dans son ouvrage Maigrir sans régime, Jean-Philippe Zermati rappelle un détail important : oui, le chocolat est calorique mais on pourrait mincir en ne mangeant que du chocolat ! Avec deux plaquettes et demie comme unique source d’alimentation de la journée, on avalerait environ 1300 calories, ce qui ferait mincir la plupart d’entre nous. Le but de cette analyse n’est absolument pas de vous faire adopter un régime tout chocolat mais de vous faire prendre conscience de l’essentiel : les quantités. Ainsi, la méthode LineCoaching vise à apprendre à déguster, bouchée après bouchée, du chocolat, tout comme un plat de viande ou de légumes, pour apprécier des quantités de nourriture en adéquation avec sa faim réelle.
L'envie de chocolat vous semble plus compliquée que ça ? Quelque chose de compulsif ? Sachez que les compulsions alimentaires sont souvent liées à des moments de stress, d’angoisses, d’ennui. Des moments où les émotions prennent le dessus et nous dictent une faim jusque-là inexistante. Cette « fausse faim », mais cette vraie envie, porte surtout sur des aliments sucrés comme le chocolat, car c’est un aliment hautement énergétique, doux et rassurant. C’est pour cette raison que LineCoaching souhaite vous faire réfléchir aux émotions qui vous font trop manger.
Le chocolat apaise
Des études psychologiques insistent sur les mécanismes hormonaux liés à la consommation de chocolat. Le chocolat et les aliments sucrés en général augmenteraient le taux de sérotonine, influençant l’humeur de manière positive. Le chocolat rendrait heureux en somme.
Certains chercheurs ont aussi cherché à vérifier si le chocolat pouvait entraîner une addiction, comme c’est le cas pour l’alcool ou la cocaïne. Tel n’est pas le cas : on n’a pas de dépendance physique, on n’est pas conduit à augmenter les doses et on ne fait pas de syndrome de sevrage en cas d’arrêt. Mais cependant, on peut présenter une addiction comportementale, dûe au fait que le chocolat, par le plaisir gustatif qu’il procure, comble un besoin émotionnel, apporte un réconfort. En fait, lorsqu’on abuse de chocolat, c’est la plupart du temps le signe qu’on n’est pas en mesure d’affronter certaines pensées, certaines émotions pénibles. Acceptons donc le « désir » de chocolat, sans qu’il soit question d’interdit. Apprenons à le connaître et à le déguster. Et si en abusons, posons-nous la question : de quelle souffrance cherchons-nous à nous protéger ?
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