Venez ici raconter vos ressentis désagréables en cours de journée
Hello les linecoachés
je ne sais pas pour vous, mais moi pendant des années j'ai eu des compulsions presque exclusivement au moment du coucher du soleil, genre entre 17h et 19h
Dieu merci, c'est de l'histoire ancienne, merci LC!
d'ailleurs il y a dans le parcours alimentaire la fameuse étape "gérer vos fins de journée" qui m'a été très profitable
qu'est-ce qui fait que c'est le soir, quand tout va "bien", qu'on veut soudain décompresser en mangeant au delà de sa faim?
entre autres, tout ce qui s'est "accumulé" dans la journée, comme si à chaque réflexion, à chaque ressenti un peu pénible, on met ça dans son 'sac à dos' et puis le soir c'est devenu trop lourd à porter....
Je propose ce sujet pour qu'au moment où vous vivez un ressenti désagréable, en cours de journée, ou le soir bien sûr, vous puissiez venir en parler, et ainsi mettre des "mots" sur ce vécu qui ne viennent ainsi pas alourdir le sac virtuel de nos griefs de la journée.....
les contrariétés aussi.....
pas de censure et de jugements, si on se sent mal-aimé parce que notre yaourt était périmé, on a le droit de le dire!!!! (si si j'ai déjà vu ça...)
à vos claviers!
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Répondre
oui, sad is ok, bonne idée pour réussir à rester en contact avec nos émotions
je suis comme toi Sylvie, j'ai du mal à rester en contact parce que je l'évacue trop vite
il y a peut-être pour toi le sentiment d'échec, de perte de contrôle, l'impression que tu ne vas pas y arriver, la peur de ne pas maigrir aussi
le tout c'est d'ouvrir son coeur à ça, moi aussi aujourd'hui bon coup de mou.... j'ai peur aussi de ne plus perdre de poids....
tout à l'heure, sur mon échelle à jardinage, j'étais là : eh vas-y, ouvre ton coeur, expansion, laisse-là être cette peur-tristesse de ne plus maigrir
et finalement je me suis sentie mieux, moins "en lutte", la peur-tristesse est là, beaucoup moins sympa que l'euphorie que l'on ressent lorsque la balance pointe vers le bas, elle est là, c'est ok, comme tu dis........
ce n'est vraiment pas facile de ne pas partir sur des ruminations mentales, des réflexions à n'en plus finir sur les raisons, le pourquoi, le comment, et juste accueillir ce sentiment pas super sympa
Bliss, le titre de ton film m'a fait sourire, j'espère que toi aussi.....
pour moi : fatigue de la semaine, sachant que le samedi est aussi mon jour le plus chargé..donc la semaine n'est pas finie.... plus un réveil nocturne, plus l'urgence à finir de planter mes plantes avant qu'il ne re-pleuve, plus l'inquiétude de voir les-dites plantes se croire au printemps et commencer à fleurir... plus tout ce que je n'ai pas fait, les courses notamment, la débrousailleuse car oui l'herbe pousse il fait trop doux.... débordée et fatiguée....
je vais me faire un tee-shirt : tired is ok !!!!
en fait pour mieux répondre à ta question Sylvie... cela m'a très longtemps posé problème, je me souviens que je taraudais le docteur A avec toujours la même question : comment rester en contact avec ces ressentis-pensées qui n'ont aucune sensation physique?
et cela m'a empêché de perdre du poids pendant de long mois
finalement j'ai compris que je n'arrivais pas à rester en contact avec parce que ce n'était pas qqchse de vrai, mais surtout des histoires que ma tête me servait....
la tristesse elle est vraie, c'est une émotion, mais souvent elle s'appuie sur autre chose, un ressenti-pensée comme je les appelle, comme le sentiment d'échec, qui nous est si insupportable qu'on l'évacue avec une lutte intestine à coup de "pensées positives"
dans ces cas là, pour rester en contact avec, pour moi, c'est le titre, un peu comme celui de Bliss, un truc par exemple comme "la super nulle de l'amaigrissement"
c'était la seule façon que je puisse rester en contact et donc accueillir ces ressentis-pensées au lieu de les évacuer manu-militari (et me préparer une belle EME pour plus tard quand ça irait mieux)
et sinon comme j'ai aussi du mal à rester en contact avec mes émotions comme la tristesse ou la peur, ou encore le découragement.... ce que j'utilise c'est la musique!
la musique me permet de NE PAS partir dans le monde mental pour maitriser mes émotions, elle me permet de rester avec elle
je crois que c'est pour ça que j'ai pris l'habitude de manger avec de la musique classique..... c'est pour moi souverain contre les EME pendant les repas (les pires car elles se cachent!)
avec la musique, j'arrive à faire de la place à tous mes ressentis et à rester néanmoins en contact avec mes sensations alimentaires, sans forcer, sans contrôle bien sûr, juste en portant mon atttention dessus
parce que la musique, sans doute, me permet d'accepter mes émotions et de ne plus être en lutte....
Et bien mes ressentis évoluent positivement dans la journée. J'ai dabord lu un peu de harris (je le lis lentement et je prends des notes et expérimente en même temps). Et puis j'ai retenu ce truc de l'action, non pas pour m'évader ou m'enfuir mais pour poser un geste dans le sens de ce que je veux faire de ma vie.
Et du coup je me suis mise en route, chercher les devoirs d'arth à l'école, régler quelques paperasses, me préparer un bon repas, titou malade ne mange pas il ne fait que boire et a perdu 2 kilos cette semaine . Le doc dit que c'est ok il suit sa maladie et que dès que ce sera fini il mangera comme 4 pour rétablir l'équilibre. La régulation quoi! le truc que je ne maitrise pas.
Bon j'ai fait mes petits trucs et ressenti ce qui me traversais, la tristesse un peu. Ensuite l'anxiété beurk le truc qui monte du plexus, serre la gorge donne la nausée et tout à coup c'est comme si la fin du mond était proche. En étant assise sans rien fair ej'ai juste laissé la place à ce truc et respiré. C'est passé tout seul.Ensuite une amie m'a téléphoné, une collègue chérie qui devient une amie. Comme quoi l'adversité a du bon. C'est dans les moments durs que se créent des liens d'entraide et de chaleur humaine.
Et me voici pour un moment de forum. Ensuite je suivrai la recommandation de prendre un bon bain et de me bichonner cheveux massages etc.
Qui sait quel ressenti désagréable ou agréable peut encore se pointer?
Bravo Sylvie,
Je crois que tu as trouvé la porte d'entrée de ta grosse "bulle" d'émotions et de ressentis que tu avais planqué. Il te resta à aller découvrer tout ce qu'elle renferme, et apprivoiser tout cela. Vaste programme.
Bonne promenade en compagnie de ta tristesse, mais je suis sure qu'à ton retour elle se sera dissolue sous la grisaille.
Bon courage et à te lire.
101K, le coup est rude. Je pensais peser 99. Je me sens déçue, un peu triste, un peu en colère contre moi-même. Bien sûr, il y a ces médicaments constipants que je prends depuis 2 jours, mais il y a aussi cette grosse boulimie d'il y a deux jours... C'est comme si ce coup de mou d'il y a 2 jours avait gommé un mois d'efforts réguliers (activités physiques et seulement 2 soirs de craquage-boulimie).
Bien sûr, j'ai également peur de ne jamais progresser, ou en tout cas, que mes progrès n'aient aucune répercussion sur mon poids. Déception, tristesse, colère et peur... que je me dépêche de cacher sous le tapis. Izabelle, comment je peux faire de la pleine conscience avec ça, c'est à peine perceptible ? Et pourtant, j'aimerais parvenir à ressentir tout ça, plutôt que de l'enfouir sous le tapis, de voir démarrer sans ma volonté consciente la petite mécanique d'auto consolation, d'auto justification. J'en ai marre de ne pas m'autoriser à ressentir. Du coup, les émotions sont comme des petits machins évanescents, aussitôt repérés, aussitôt enfouis, ou enfuis.. J'aimerais que l'espèce d'assistante sociale tapie en permanence dans mon corps et qui prend énormément de place... s'en aille, et me foute la paix, et me laisse vivre mes émotions sans la ramener.
je me sens trop bete !!! (j'ecris parce que cela m'aide) j'aurais du ecrire sur le blog tant pis
[quote=Bliss]Courage belle et sereine ca fait peur à lire ton truc! ceci dit j'ai fait un an de socio de l'éducation, rien compris rien retenu, du blabla sans fond. J'ai juste retenu que le prof se la pétait et que la seule chose qui l'intéressait c'était sa recherche à lui.[/quote]
Rien à dire de plus, absolument d'accord. Tu n'es pas bête, Belle et Sereine !
Belleetsereine : mon dieu, mais quel charabia ! Ca sent à plein nez le(la) prof qui veut absolument se donner un genre intello parce qu'il (elle) enseigne dans le supérieur. Mais un vrai cours de sociologie (ou de tout autre matière) devrait pouvoir utiliser des mots de tous les jours pour décrire les concepts. Donner un cours, c'est transmettre un savoir, le mettre à portée des étudiants et pas les assomer avec des phrases plus complexes les unes que les autres. Je pense que dans toute formation, on tombe toujours sur ce genre de prof. Qui se croit très intelligent(e) et qui nous fait sentir très bête. Hors, c'est lui(elle) qui est à côté de la plaque parce que là, rien n'est transmis. Il(elle) rate totalement sa mission. Donc, non, tu n'es pas bête. Tu es tombée sur un prof qui n'a rien compris à son métier. Maintenant, la seule chose à faire, c'est arriver à te mettre ce charabia un max dans le crâne pour le jour de l'exam, pour viser une note suffisante. Et puis basta. Courage, tu vas y arriver, c'est un moment pas facile. Et surtout, ne te mets pas la pression avec la nourriture maintenant. La période d'examens est une période de très grand stress. Essaye l'indulgence. Il y a un moment pour tout.
Un quart d'heure de RPC plus tard, c'est la tristesse qui l'emporte, je n'ai plus aucun doute. Cette fois, je la ressens, je l'accepte sans la chasser poliment.
Je vais aller marcher avec elle, respirer en phase avec cette journée grise et pluvieuse.
Je suis si triste de peser si lourd, le chiffre 101K clignote en rouge, découragée aussi. Gay's OK disaient ces T shirs à la manif dimanche. Sad is OK too. :)