Ecouter ses sensations alimentaires en mangeant
Les sensations alimentaires nous permettent de nous dire rassasiés ou au contraire affamés. Y faire attention demande un certain apprentissage, qu’il est bon de commencer dès le plus jeune âge.
Ni affamé, ni repu, ni lourd, votre estomac peut vous dire quand il est plein
« Tu as très faim ou moyennement faim ? », demande Amandine à sa fille, Laura. « Très faim, je crois ! », répond l’enfant. Amanda l’interroge : « Ressens-tu des gargouillement dans le ventre, depuis combien de temps ? De quoi as-tu envie ? ». « Des pâtes avec du fromage ! » Une nourriture particulièrement appréciée des enfants, ce qui est tout à fait respectable. Amandine prépare un plat de coquillettes qu’elle partage avec sa fille. Comment lui apprendre à s’arrêter quand elle est repue, à ne pas manger plus que nécessaire pour atteindre la satiété ? La plupart des enfants ont besoin de votre aide pour apprendre.
Pour éviter les prises alimentaires superflues, il s’agit d’écouter ses sensations de faim. L’objectif est de savoir respecter ces sensations pour être, autant que possible, dans sa « zone de confort », ni affamé ni repu et lourd.
Quand l’est-on ? Lorsque nous avons l'estomac plein ? Ou bien lorsqu’on est juste assez nourri pour ne plus avoir faim, en étant toujours dans sa zone de confort ? Il y a une différence sensible entre les deux. La cerner n’est pas forcément évident !
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Négociez les menus avec vos enfants, apprenez-leur à reconnaître leur sensation de faim
Pour apprendre cela aux enfants, il est nécessaire de partager des repas avec eux. On peut alors discuter de ce que l’on mange. On découvre comment prendre son temps, en posant ses couverts de temps à autre et à prêter attention au moment où notre appétit s’est calmé où l'on peut atteindre la satiété.
Pour que cette initiation soit plaisante, il est utile de préparer des repas qui séduisent un minimum les plus jeunes. Vous pouvez négocier les menus, sans pour autant céder à tous les caprices. Si chacun a des envies particulières, sachez qu’il n’y a pas d’urgence à satisfaire ces besoins. La régulation alimentaire se fait sur une quinzaine de jours. Il est donc possible de patienter un jour ou deux avant de déguster son steak-frites ou sa tarte aux fruits. D’autant plus qu’un repas préparé avec amour, même si ce n’est pas l’aliment dont on rêvait, se déguste toujours avec plaisir.
Laura souhaite manger des coquillettes tous les jours ? Avec tact, Amandine négocie. Elle accepte d’en préparer au repas du lendemain et lui explique : « Ce soir, c’est le tour de ton grand frère, il a envie de poisson. C’est très bon, nous allons tous en manger, tu vas adorer... ou pas. Et demain chérie, on mangera des coquillettes. »
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